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La Femundløpet

11-02-2017 08:03

Aline Guignard

Huskies 2016-2017,

La Femundløpet

Peut-être à l’image de son peuple, cette course norvégienne est épurée, allant à l’essentiel : courir avec son attelage dans une nature imprévisible...

La Femundløpet, qui se déroule en ce moment même en Norvège, débute à Røros, ville minière classée au patrimoine mondial de l’UNESCO. La course se divise en trois catégories. La F-600 : 600 km avec 12 chiens; la F-400 : 400 km avec 8 chiens; la F-junior (15-18 ans): 200 km avec 6 chiens. Si la première édition comptait 41 attelages, celle de 2017 en compte 128. Les nationalités représentées sont la Norvège (106), la Suède (5),  la Suisse (5),  la France (4), l’Allemagne (3), les USA (1), l’Afrique du Sud (1), la Hollande (1), la Pologne (1) et la Belgique (1). Tout musher ne peut s’inscrire à cette course ; il doit pouvoir au préalable attester d’avoir participé avec succès à d’autres courses de longues distances.

 

Peut-être à l’image de son peuple, cette course norvégienne est épurée, allant à l’essentiel : courir avec son attelage dans une nature imprévisible. Les conditions météorologiques peuvent être rudes, faisant craindre certains mushers non-habitués à la rudesse scandinave. Froid, vent, tempête de neige… des éléments dont la gestion peut être décisive. Des conditions dont les organisateurs se targuent : « En résumé, la Femundløpet est difficile ! » En cas de tempête, le musher doit être en mesure de subvenir à ses propres besoins mais également à ceux de ses chiens. Car les secours ne sont déclenchés que 24 heures après le dernier contact entre le musher et les organisateurs.

 

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La première édition de la Femundløpet a eu lieu en 1990. Témoin du lien étroit entre la météo et cette course, la première compétition a dû être écourtée en raison de températures trop douces. Pour cette édition 2017, nulle crainte d’un mercure trop clément. Au contraire, l’itinéraire a dû être modifié en raison de la glace à vif sur le lac Femund.

 

Les parcours sont sectionnés par des checkpoints. Si le passage y est obligatoire, le temps d’arrêt n’est exigé qu’à certains d’entre eux. Il incombe ensuite au musher de décider si des repos supplémentaires sont nécessaires le long du parcours ; choix stratégique ou parfois imposé. Les handleurs, qui se doivent d’avoir atteint les lieux avant que le musher n’y accède, peuvent y déposer des sacs de ravitaillement pour les chiens mais ne peuvent approcher les attelages.

 

Tous les chiens ont été contrôlés au préalable par des vétérinaires certifiés. Ces derniers sont présents tout au long de la course et peuvent décider de retirer les chiens qu’ils estiment ne pas être suffisamment en bonne santé. Des décisions qui peuvent parfois contraindre un musher à abandonner la course.

 

Officiellement, l’évènement se terminera le 14 février. Mais il n’est pas rare de voir certains attelages franchir la ligne d’arrivée au-delà de la cérémonie de clôture…

 

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