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Arachnide et décapitation

05-08-2017 19:20

Olivier Forney

Voyage inachevé 2017,

Arachnide et décapitation

Le soleil comme marteau l’asphalte pour enclume, la Slovaquie prend des airs de forge et nous sommes ce métal que l'on y bat...

Slovaquie

Le soleil comme marteau l’asphalte pour enclume, la Slovaquie prend des airs de forge et nous sommes ce métal que l'on y bat. Trop chaud, il fait trop chaud ! Chaque zone d'ombre se transforme en oasis que l'on utilise ne serait-ce que pour se désaltérer. On se réfugie sous les arbres, on s'enfonce dans les bosquets à la recherche d'un peu de fraîcheur. Épuisés par cette chape de plomb, que même l’obscurité ne dissipe, notre vigilance baisse. Affalés sur notre couverture, le repas est servi.

 

Ce soir nous montons notre campement dans un camping des plus officiel. La couche de crème solaire, transpiration et poussière s’épaissit et une vraie douche s'impose… mais elle devra encore attendre un peu. Un invité-surprise est passé à table, et mon sang est au menu. Ce n’est pas mon premier et le protocole m'est bien connu. Petite nouveauté tout de même, notre pince habituelle est remplacée par une « carte fendue », que mon pharmacien m'a conseillé ; moins volumineuse que les autres outils et incassable, cela fonctionne à merveille. Je me lance dans l'extraction et là, le décor change. L’échafaud est monté, la foule échaudée part à la bastille, le tic est décapité. Oups ! Je m’arme d'une brucelles et de mon canif. Incision, introduction de la lame sous la tête du décapité. Rien à faire, je passe le relais à Aline, qui me charcute durant plus de 25 minutes. Statu quo ! Le gérant du camping prend le relais. Nouvelle technique, même résultat. Ultime solution, les urgences. Je vous évite le descriptif relatif à la gentillesse du personnel du camping à mon égard, Aline le fera mieux que moi. Je m’arrête par contre sur la partie « emergency » de l'histoire. La nuit est tombée, nous arrivons dans un hôpital qui sent le neuf. La salle d’attente des urgences est vide, malgré la taille importante du bâtiment. Une infirmière m’examine et trois minutes plus tard, un médecin m’extrait cette si petite chose qui a mobilisé tant d'énergie, de préoccupations et de bienveillance. L’infirmière nous présente une facture rédigée en slovaque. Impossible de comprendre à quoi se rapporte le montant qui y figure. Frais d’enregistrement ? Matériel ? On nous explique la raison des deux sommes inscrites et à quoi correspond le total. Sept euros pour le travail, le matériel, les produits et la facturation, et deux euros de taxe pour l'admission aux urgences de nuit.

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