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De Iffezheim aux portes des Pays-Bas / 19.04.2022

22-04-2022 22:04

Aline Guignard

Cap Kayak,

De Iffezheim aux portes des Pays-Bas / 19.04.2022

Chose promise, chose due ! Plus d'écluse, donc augmentation du courant, pour notre plus grand plaisir... mais pas que.

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Chose promise, chose due ! Plus d'écluse, donc augmentation du courant, pour notre plus grand plaisir... mais pas que. Marins d'eau douce a pris tout son sens en ce matin du 9 avril. Alors qu'Olivier sort aux aurores faire ses besoins, il me crie « Aline, viens vite, les kayaks sont dans l'eau ! ». Et nos deux compagnons de voguer librement et en toute insouciance dans la baie qui leur sert de terrain de jeu ou peut-être – heureusement pour nous – d'enclos... Olivier s'empresse d'aller les repêcher, bravant une eau glaciale qui lui lèche les culottes. Les kayaks sont recouverts de neige mais nul besoin de cette preuve pour savoir que les températures sont négatives. Pourtant, la veille au soir, nous les avions remontés sur la berge et les pensions bien à l'abri des vagues imposées par le passage des péniches et autres palaces flottants. Alors est-ce que ce sont les pluies de ces derniers jours qui ont fait monter le niveau du Rhin ? Les évènements des jours suivants corroboreront cette hypothèse : plusieurs matins d'affilée, les kayaks se retrouvent dans l'eau alors qu'ils étaient au sec la veille. Mais depuis ce 9 avril, mal nous en a pris, nous les attachons à un point fixe sur la terre ferme. Encore une fois, nous chantons les louanges d'Yves, le premier « capitaine » de l'équipe Paju, qui nous a offert cette corde. Eh oui, marin est un métier... Et pour peu nos kayaks atteignaient la mer avant nous.

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Si le niveau du Rhin s'élève durant quelques jours, nous l'observons également redescendre. Et cette fois, ce sont les rives qui changent de visage. Là où nous avions pu accoster sans encombre en fin de journée grâce à une plage de sable, une barrière de grosses pierres nous accueille au matin. Au camping de Kasselberg, où nous prenons notre première douche après un généreux mois de voyage, un habitué nous explique que chaque année, les mobile-homes et caravanes installés de manière permanente doivent être déplacés de quelques centaines de mètres en raison de la crue. Une réalité loin de celle des Lémaniques que nous sommes.

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Le passage des grandes villes telles que Mainz, Cologne, Düsseldorf, se réalise en fin de compte plus aisément qu'imaginé. En lieu et place des zones urbaines sans discontinuité qui nous avaient fait redouter la recherche de lieux de bivouacs, nous découvrons pléthore de plages, de forêts et de verdure. Certes empruntées par de nombreux promeneurs de chiens ou familles en balade, mais l'expérience nous a fait prendre confiance dans la bienveillance - ou l'indifférence - avec laquelle les autochtones considèrent notre campement. La traversée de la Loreley elle aussi défie les préconceptions. Avertis par plusieurs personnes dont un kayakiste local de la difficulté à naviguer dans certaines des aires de cette région, nous appréhendions sa traversée. Force est de constater que certes, les courants mènent la vie dure.. .aux conducteurs des gros bateaux. Quant à nous, petites embarcations légères et maniables, ils nous offrent de manière appréciée un peu de relief à une eau souvent calme. Tout comme le paysage, composé de châteaux fascinants, de bâtisses somptueuses et de collines sinueuses, amène un dynamisme dans notre environnement jusqu'alors relativement linéaire.

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La rencontre de Gaby et Heinz salue la fin de notre traversée de l'Allemagne. Alors que nous pique-niquons peu avant le village de Rees, Heinz nous aborde. Apprenant que nous recherchons un lieu pour faire le plein en eau, il se propose de se rendre à la ville avec sa femme et nos vaches à eau et de nous y attendre. Vêtu d'un splendide T-shirt jaune fluo, les risques de le louper sont minces, alors nous acceptons. Décision heureuse puisqu'en plus d'être à nouveau approvisionnés en eau potable, nous partageons une bière tous les quatre sur la plage, avant de reprendre nos chemins respectifs.

 

Concernant l'eau, en avoir de manière illimitée sous nos kayaks ne signifie pas pour autant en avoir facilement pour la consommation. Dans un premier temps nous avons acheté quelques bouteilles ; solution des plus critiquables mais qui répondait à notre manque d'énergie à déployer à cette période pour cette problématique. Ensuite, nous avons sorti notre filtre à eau et avons pu ainsi purifier quelques litres. Puis le Rhin, alimenté par les pluies du début du mois, s'est chargé en limon et filtrer est devenu impossible. Nous avons donc exploré les alternatives et fait le pas d'aller en demander : dans un parking à camping-car, dans un garage à bateaux... Jusqu'à présent, jamais elle ne nous a été refusée. Et si elle n'était pas disponible au robinet, on nous l'a offerte... en bouteille.

 

Quitter l'Allemagne, c'est aussi se séparer du Rhin. Après 760 km à le côtoyer, nous le quittons pour l'un de ses défluents, l'Ijssel, qui nous mènera sous peu à la mer et à Amsterdam.

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