29042018-dsc3375
site3-3
site2-3
site1-3
site3-3
site2-3
site1-3
aaa
logosimplifier100blanc-rvb

facebook
instagram
linkedin

facebook
instagram
linkedin

facebook
instagram
linkedin
logoblanc
logoblanc

De Bratislava aux portes de l'Helvétie

18-08-2017 19:32

Aline Guignard

Voyage inachevé 2017,

De Bratislava aux portes de l'Helvétie

Il nous faut maintenant également composer avec les intempéries. Loin des orages d'été dont nous sommes coutumiers, ceux-ci peuvent surprendre à tout moment...

Autriche - Italie

Entre la Slovaquie et la Suisse : les Alpes, l'Autriche, les Tyrols, l'Italie et les Dolomites. Nous passons de fleuves en rivières, de vallons en vallées et dégustons de ce que l'on nomme communément le « up and down ».

 

Nous savions les pistes cyclables longeant le Danube prisées. Je ne m’attendais pas pour autant au bain de foule que nous avons brassée entre Bratislava et Vienne. Ni d’ailleurs à l'amour des Autrichiens pour le naturisme. C’est donc sans regret que nous quittons la plaine pour entrer dans les Alpes. Montagnes, forêts, vaches, bruit des cloches, géranium aux balcons… Olivier a longtemps attendu ce décor. Par la même occasion, les kilomètres se méritent au prix d'effort que le vent favorable ne suffit plus à déjouer.

2017autriche11-1623853625.JPG

Il nous faut maintenant également composer avec les intempéries. Loin des orages d'été dont nous sommes coutumiers, ceux-ci peuvent surprendre à tout moment de la journée et de la nuit et peuvent se succéder à intervalle serré. Les turbulences du 10 et 11 août ont d'ailleurs mis à mal non seulement l'Autriche, mais également une bonne partie de l'Europe. Car au fil des échanges avec d'autres voyageurs, la violence de ces orages manque rarement d’être évoquée. Nous avons, avec l'adresse d'accrobates, réussi à trouver refuge à chaque vague de grêle, rafales et pluie démentielle. Et puis, avec un vélo, il est plus facile de passer sur les éboulis qui entravent les routes, alors que les voitures demeurent bloquées. 

 

A Schladming, nous sommes accueillis par Christian et Andrea. Cyclo-voyageurs, parents de deux enfants, ils sont aussi les propriétaires et gérants du café-restaurant « Artisan », où nous établissons notre camp de base. Confortablement installés dans les canapés, les heures défilent, les clients aussi. Nous prolongeons après la fermeture et constatons avec consternation que notre montre indique deux heures du matin. Le couple nous propose alors de rester une journée de plus chez eux. Leur établissement est non seulement un temple pour les papilles et les narines, mais est egalement une nourriture pour l'esprit. Nombreux sont les livres à dispositions des clients et nos hôtes satisferont avec enthousiasme notre curiosité culinaire. Comment créer un dessin avec la mousse du cappuccino, comment donner une belle croute à son pain… Après la clôture du café, Christian et Andrea s'en vont rejoindre leurs enfants en vacances chez leurs grands-parents. Ainsi nous laissent-ils leur appartement avec pour seule consigne de déposer la clé dans leur boîte aux lettres le lendemain matin…

 

Échauffement terminé. Passons aux choses sérieuses. Les cols. Une petite poignée pour parfaire nos mollets, nos cuisses et notre ténacité. Qui dit altitude dit généralement panorama grandiose ; qui dit sueur dit assurément satisfaction de l'effort accompli. 

Notre premier col, le plus haut col carrossable d'Autriche nous a-t-on dit, avec ses 2504m.

2017autriche93-1623853742.JPG

Notre premier col, le plus haut col carrossable d'Autriche nous a-t-on dit avec ses 2504 mètres, nous projette de la vallée de l’Enns et de la Salzach à celle de la Drau. Ma fois, nous ne sommes pas les seuls à avoir choisi cet itinéraire. Nous sommes sans aucun doute les plus lents de la procession ; mais nous savons pourquoi. Quoiqu'Olivier serait en mesure de rivaliser avec des ciclistes poids plume, mais là n'est pas le but. Et en gentleman il m’attend. 

2017itale51-1623854508.TIF

Nous découvrons une piste cyclable longeant la Drau, laquelle n'a rien à envier à sa collègue danubienne. Sauf que sur ce tracé, ça parle Italien avant tout. Et tous ont opté pour le sens de la descente du cours d’eau. Sauf nous. Alors que nous entrons en Italie, nous nous interrogeons, une fois de plus, sur la raison et l’impact d’une frontière sur le pays qu'elle définit. Ici, entre Autriche et Italie, le décor est identique. A notre grande surprise, la langue privilégiée dans cette région d'Italie est l'allemand. Au point qu'il n’est pas rare de voir la version italienne des lieux taguée sur les panneaux routiers. Par contre, rendant honneur aux clichés, les pelotons de cyclistes italiens sont beaucoup plus animés, tout en geste et en parole, que leurs confrères autrichiens.

 

Deuxième col, le Passo di Giovo, rien que pour le plaisir des yeux. Le troisième nous attend, là, tout près de nous, de l'autre côté de la frontière. Demain, peut-être. Pour l’heure, nous avons dû nous stopper en raison d'une piqûre de guêpe. « C'est fou comme 1 gramme peut changer le cours d'une journée. »

Article précédent         Retour au blog         Article suivant   

leblog-1626258410.jpg
logo-full2
partenaire principaux.jpeg