Il n'est jamais facile de tourner une page, de se retrouver à nouveau devant une feuille qui nous semble toujours un peu trop blanche. Si son odeur est emprunte d’asphalte et de terre, l'exercice n'en est pas moins difficile. A l’hésitation s'ajoute la crainte, celle du « serai-je encore capable ? », celle de l'inconnu, d'une routine en pleine évanescence. Le temps sera probablement la clé. Celui que l'on s'offre pour confronter la crainte à la raison, pour se remémorer qu'une vie d’expériences est là , derrière, pour y puiser des solutions. Le voyage est telle une masse d’argile, noble et façonnable, prêt à s'offrir à celui qui prend le temps de s'y consacrer.
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