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Des méduses dans ma salle de bain

06-10-2022 15:04

Olivier Forney

Cap Kayak,

Des méduses dans ma salle de bain

Mais, je vous le demande, qui a reçu une explication objective et non sentencieuse sur le bien-fondé de cette torture pré-nocturne ?

Pourquoi se lave-t-on ? Trivialité, parjure envers nos dogmes sacralisés, hérésie et « encre » gâchée ; renouvelons avec nos vielles traditions chrétiennes, Olivier refait des siennes, que revive l’inquisition ne serait-ce que le temps d'un instant. Mais oui, osons remettre en question nos principes, même les plus fondamentaux. Pourquoi se lave-t-on ? La réponse qui brûle bien des lèvres est naturellement liée à l'hygiène. Cet ensemble de pratiques et principes qui ont en commune intention d'améliorer notre santé. Mais voilà, cela fait un peu plus d'un mois que je n'ai pris ni douche ni de bain, un peu plus d'un mois qu'aucune goutte d'eau chaude n'a effleuré mon enveloppe charnelle et... nu, mon corps ne présente ni pustule, ni infection douteuse. Une peau où les seules rougeurs sont faites d'éraflures, marques d'une trop grande affection laissée par notre environnement.

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« Plus on a, plus on veut ». Ce proverbe est bien connu de tous et s'applique dans plus d'un domaine : finance, pouvoir, amour, sex... nul n'oserait remettre en question ce principe et ses applications tellement il est « humain ». Mais combien d'entre nous savent qu'il s'applique également à notre besoin d'hygiène ? Car oui, l’hygiène amène à un besoin croissant d'hygiène. A force d'évoluer dans des environnements aseptisés, nous nous fragilisons, renversant cet idéal qui a vu le jour dans l'antiquité et qui a pour probable « papa » Hippocrate. Par souci d'être moins sale, siècle après siècle, nous avons cherché à être plus propre, faisant de la propreté d'hier un état de saleté actuel. Comme l'Homme craint la nuit et la forêt, il s'est mis à craindre la « saleté » sans plus trop savoir pourquoi ; cette dernière étant devenue un ennemi péremptoire. De ce fait découle des aberrations, telle que notre inaptitude progressive à évoluer dans un environnement naturel. Il y a une quinzaine d'années en Europe, la classification des champignons a été revisitée. Un grand nombre de champignons alors comestibles, mais sans intérêt gastronomique, ont été classés comme toxiques. Le règne Fungi, qui n'a rien à voir avec la régence de shoguns au pays du soleil levant, n'a de son coté que peu évolué, mais nos organismes sous sollicités ont perdu certaines de leurs facultés.

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Alors, pourquoi se lave-t-on ? Pour ne pas importuner ses pairs, ni sa mère ? Pour maman, je veux bien comprendre. Elle qui a passé tant d'années à nous inculquer ce principe doctrinaire consistant à aller se coucher propre comme un sous neuf. Mais, je vous le demande, qui a reçu une explication objective et non sentencieuse sur le bien-fondé de cette torture pré-nocturne ? Par contre, pour nos pairs, laissez-moi en douter. Si l'on se souciait réellement de leur bien-être, on ne prendrait pas une douche quotidiennement, mais on commencerait par se soucier de ses voisins de palier. On userait un peu plus d'altruisme et on chercherait à se laver de nos préjugés qui nous rendent si sales... Alors oui, pourquoi se lave-t-on ? Oh, mais je vois déjà ceux qui s'imaginent mon rapport décadent avec ladite hygiène. A eux je leur dis d'imaginer un peu plus haut, d'imaginer un plus loin, un peu plus extrême... Car oui, j'ai atteint des sommets, comme aux Annapurna où j'ai porté un slip durant 360 heures non-stop, soit 15 jours d’affilée. La raréfaction de l'oxygène et la température oscillant autour du zéro degré a annulé l'intérêt scientifique qu'aurait pu avoir une telle expérience. Expérience qui, sous d'autres latitudes, aurait pu provoquer la création d'un biotope complexe mêlant fungi, archées, protozoaires, algues et petits invertébrés. Et osons rêver, tout cela dans une osmose parfaite...

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J'ai bien réfléchi et je crois vous en avoir donné la preuve dans les lignes ci-dessus. Je ne trouve qu'une réponse à cette question récurrente mais d'intérêt qu'est « Pourquoi se lave-t-on ? » Une réponse bien loin de la médecine appliquée, loin de ce besoin qui nous consume au quotidien et que l'on appelle l'altruisme, loin de cet enjeu qu'est le jeu de la séduction... Mais j'y pense, j'allais oublier. Vu que j'ai le « stylo » en main, j'en profite pour vous expliquer à quel point le taux de divorces actuel est lié à cette nécessité de trop se laver. Et à ce problème - si cela en est un -, ce n'est pas l'eau de Cologne qui est la solution. Bien au contraire. Mais rassurez-vous, après cette digression, j'attaque la conclusion. Et puis hop à la douche ! Il a été démontré, blouse blanche à l'appui, que chez les mammifères, les individus recherchent un partenaire avec un patrimoine génétique de qualité, mais également complémentaire. Et cette complémentarité est identifiable au travers de l'odeur de chacun des individus de l'espèce. Donc, nous qui sommes des mammifères et qui masquons notre identité olfactive derrière des odeurs plus ou moins synthétiques, nous asphaltons quotidiennement la route qui nous mènera droit devant le juge aux affaires familiales !

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Et donc là, comme promis, conclusion. Ou plutôt apocalypse, au sens étymologique du terme. On se lave à l'égocentricité, pour se détendre et se faire du bien. Car oui, proche ou loin des autres, de sa maman, dans la Nature ou après le bureau, on ressent l'envie de se laver, plus que le besoin. Quand le soleil a tanné votre peau, que la mer vague après vague vous a salé comme un vieux gruyère, l'envie de se débarbouiller se fait sentir, mais pas le besoin. Et si, sous une douche, on enlève le gras par le gras (savon), en mer on enlève le sel par le sel. De l'eau salée pour enlever le sel accumulé, de l'eau salée à défaut d'autre chose./OF

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