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Femmes des mers

10-03-2022 14:40

Olivier Forney

Cap Kayak,

Femmes des mers

De femmes guerrières aux travesties s’adonnant à la piraterie. D’une capitaine aux 1’800 navires aux femmes...

Texte extrait de notre e-magasine Le Vagabond N°1

De femmes guerrières aux travesties s’adonnant à la piraterie. D’une capitaine aux 1’800 navires aux femmes portant le mauvais oeil sur les navires. Quelle est la réelle place de la femme dans l’Histoire de la marine ? Depuis quand sillonnent-elles les mers et quels rôles ont-elles joué dans ce monde où seule une planche sépare le marin de l’éternité* ?

*Thomas Gibbons

general_history_of_the_pyrates_-_ann_bonny_and_mary_read.jpeg

Gravure de Benjamin Cole 1724

Un monde d’hommes, de croyances et de superstitions où la femme n’occupe que la place de celle qui sous l’emprise du chagrin attend désespérément son marin ; celle qui par sa seule présence sera source de tous les maux. Oui, mais pas seulement. Si à l’époque où tout commence c’est bien l’homme qui tient l’encrier, la femme elle, a également écrit une partie de l’histoire. Et ceci, bien loin de la romance, là où la poudre, le sang et la pendaison avaient rendez-vous avec les chevaucheurs d’écume.


Des femmes commandant des hommes
C’est deux siècles avant notre ère, plus exactement en 229 av. J.-C. que la première femme, la reine illyrienne Teuta (Albanie actuelle), s’illustre par des actes de piraterie dans la mer Adriatique. Il faudra attendre le Xème siècle avec l’émergence des peuples vikings pour trouver de nouvelles traces écrites (Geste des Danois) relatant des épopées féminines. Epouses de monarques et surtout femmes guerrières partageaient alors le pont des longships aux côtés des hommes à l’instar d’Inghen Ruaidh, la fille rouge, qui mena une flotte viking jusqu’en Irlande.


Les siècles suivants eurent également leur lot de défricheuses tantôt portant la robe, tantôt le pantalon. Deux femmes, amies de surcroit, ont marqué l’histoire de la flibuste du XVIIIème siècle alors même que le code de la piraterie caribéen n’allait pas dans ce sens. Anne Bonny, épouse du capitaine Rackham et Mary Red femme travestie dans le but de vivre une vie alors réservée à la gent masculine. A cette même époque, les marines royales toléraient les femmes à bord qu’en tant que passagères et elles devaient généralement être accompagnées d’un homme qui s’en portait garant. Cette situation discriminante vient d’un simple fait. L’homme a ses limites que le temps passé loin des ports a tendance à exacerber. Une femme à bord en plus de celle sculptée sur la proue avait tendance à engendrer plus de problèmes que d’en résoudre. Il sembla donc plus simple de lui attribuer le mauvais œil, quitte à en faire une paria, plutôt que de changer les mœurs en cours.

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L’histoire la plus folle de la marine
1807 mer de Chine. Le commerce y est florissant et la piraterie ne s’en porte que mieux. Si notre histoire débute quelques années plus tôt, c’est bien cette année-là que Ching Shih, ancienne prostituée sur un bordel flottant, devint suite à la mort tragique de son mari la commandante en cheffe de la flotte au drapeau rouge. Sous ce pavillon était réuni le plus grand regroupement de pirates de tous les temps : 1500 à 1800 bâtiments de tous types et 80’000 hommes et femmes. A titre comparatif, à la même période, la Royal Navy comptait dans ses rangs 661 vaisseaux et 120’000 hommes. Durant son commandement elle instaurera un code qui d’une certaine manière améliorera la condition des prisonnières : (...) Celui qui vole dans le butin ou viole les prisonnières est condamné à mort. Si un de ses pirates a des relations sexuelles avec une prisonnière consentante, il est condamné à la décapitation, et la prisonnière est jetée à la mer, des poids accrochés aux pieds (...)


Toutes celles qui affrontèrent les embruns et les idées reçues ne peuvent malheureusement être sitées dans une poignée de mots. Mais nommons encore ne serait-ce qu’en hommage Jeanne Barret première femme à réaliser un tour du monde en 1766 et voyons dans les sportives d’aujourd’hui telles que Catherine Chabaud ou Clarisse Crémer l’évidence que la femme a eu en tout temps sa place en mer et non pas que pour y ajouter son grain de sel.

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